On distingue différentes formes de ventes immobilières pour concrétiser un investissement. Les enchères, la vente « classique », le principe du réméré et même l’échange de biens. Le viager constitue également une très bonne alternative pour l’acquéreur, mais aussi pour l’actuel propriétaire. En quoi consiste la vente viagère ?
Comprendre le principe du viager
La vente en viager consiste à céder son bien immobilier en contrepartie d’un versement régulier à l’année, au trimestre ou au mois. C’est ce que l’on appelle la rente viagère. Au décès de l’actuel propriétaire, l’acheteur jouit alors pleinement de son bien. S’il n’y a pas de restrictions d’âge, le vendeur est généralement une personne âgée. On distingue plusieurs particularités propres à un contrat de viager :
- La vente est valide en considérant l’aléa de l’espérance de vie du vendeur. Une maladie ou une pathologie peuvent rendre la transaction nulle.
- Le vendeur peut bénéficier d’un droit d’occupation des lieux.
- L’intervention d’un notaire est obligatoire.
En complément de la rente, un versement initial peut être requis. Il s’agit du bouquet.
Les avantages pour le vendeur et l’acheteur
Le viager présente plusieurs avantages. L’acheteur peut escompter obtenir un bien immobilier à un prix inférieur à sa valeur vénale actuelle. En effet, c’est sa valeur occupée qui prévaut. L’investissement initial est plus modéré qu’une transaction classique. Ce qui permet d’aborder certains marchés différemment, comme l’immobilier à Paris.
Du point de vue du vendeur, ce dernier s’assure un revenu régulier jusqu’à sa mort. Cette solution convient également à l’absence d’ayants droit. S’il s’agit de l’unique bien du patrimoine, les modalités de succession n’ont pas lieu d’être. De plus, la rente viagère bénéficie d’une indexation pour s’adapter au coût de la vie.
Les particularités du viager
On distingue quatre catégories principales pour définir la vente en viager d’un bien immobilier :
- Le viager libre : l’acheteur bénéficie de la propriété et de l’occupation du bien.
- La nue-propriété : elle ne nécessite pas le versement d’une rente. Le vendeur conserve la jouissance du bien. L’acheteur dispose uniquement du titre de propriété.
- Le viager occupé : à l’issue de la transaction, le vendeur continue à habiter dans son logement. Il s’acquitte des charges locatives.
- La vente à terme : l’occupation et le prix du bien sont déterminés au moment du contrat de vente. Cette formule s’affranchit de l’aléa du temps par un engagement réciproque. Si le vendeur décède avant le terme, ses ayants droit sont chargés de respecter les modalités de la transaction.